jeudi 6 novembre 2014

Des élèves chanceux...

Aujourd'hui, j'ai rencontré des élèves de la 3e à la 6e année dans une école... hors du commun. Une école où il y a deux bibliothèques, une pour le primaire, une pour le secondaire.
Une école où il y a une bibliothécaire en chef. Puisqu'on dit "en chef", c'est qu'elle a du personnel.
Une école où on a commandé tous mes livres pour ma venue.
On récapitule: une bibliothèque dans une école où il y a non seulement une bibliothécaire à temps plein, mais aussi du personnel à temps plein. Vous avez déjà vu ça, vous? Et il faut voir la quantité de livres sur les tablettes!


Vous aurez compris que j'étais dans une école privée, très privée.


Madame Maria, la bibliothécaire en chef, a donc toutes les ressources nécessaires pour planifier des événements littéraires, comme la semaine de la lecture, et des activités de promotion de la lecture auprès des élèves de l'école. Elle a du temps, des livres, de l'aide et... de l'argent.
Ah oui! le fameux argent qu'on a retiré petit à petit des bibliothèques scolaires du secteur public, en commençant par leur enlever leur pierre angulaire: le/la bibliothécaire.


Madame Maria pourrait sûrement en faire moins et on la trouverait bonne quand même. Mais elle n'est pas de ce bois. Elle est de la trempe des gens qui veulent en faire toujours plus. Une passionnée.


Du coup, j'ai pensé à un billet que j'ai écrit ici, dans lequel je disais que l'iniquité commence bien avant l'université (le printemps 2012, vous vous rappelez?).
Aujourd'hui, j'ai rencontré des élèves chanceux.
Des élèves qui se rendront à l'université, c'est sûr. C'est écrit dans leurs visages.
Mais parfois, je rencontre des élèves qui n'ont pas cette chance au départ, dans la vie...


Je rêve que ces moins chanceux aient au moins une bibliothèque bien garnie et une Madame Maria pour leur tendre un livre, les encourager, les conseiller, leur faire découvrir des univers magiques et inspirants et, peut-être, entre deux belles lectures, un avenir possible.
À quand un ministre de l'Éducation qui comprendra ça?


Merci, Madame Maria, pour cette belle invitation et cette superbe journée. Un merci spécial aussi à Nathalie (qui se reconnaîtra si elle me lit).
Et faut croire que c'est la semaine des gâteries, car aujourd'hui aussi je suis repartie avec un beau cadeau (non, ce n'était pas du chocolat, mais un moment chocolat quand même ;-)).



lundi 3 novembre 2014

Moment chocolat

"Moment chocolat" est une expression qui s'est répandue dans le milieu des auteurs jeunesse depuis que Katia Canciani s'est mise à l'utiliser pour chaque bonne nouvelle ou chaque moment particulièrement réjouissant. Des amateurs de chocolat parmi nous, il y en a. Et j'en suis.
Aujourd'hui, j'ai vécu au moins deux moments chocolat. Dans le cadre de la tournée Lire à tout vent, dont j'ai parlé ici, j'ai rencontré ce matin deux groupes de 3e année à l'École de Monnoir, à Marieville. Des élèves bien préparés et bien attentifs. Même que ça ne paraissait pas qu'ils avaient passé la fin de semaine à manger des bonbons!
À la fin de la première rencontre, l'enseignante, Marie-Josée, m'a remis un cadeau et une gentille carte pour me remercier.

Une petite boîte de truffes de la Cabosse d'Or... Moment chocolat très chocolaté... Mille mercis, Marie-Josée et les élèves, pour le geste, la pensée, l’accueil!

Dans la deuxième classe, celle d'Erika, un cadeau de mots:
Après avoir lu mon album Mon parc, les élèves ont écrit Notre parc. De jeunes poètes en herbe... qui ont tous signé cette grande carte, qui m'apporté "de la joie jusqu'aux nuages". Un parc plein de mercis pour Erika, ses élèves et leurs questions!
Vous ai-je dit que ces élèves étaient "allumés"? (et quand des élèves sont allumés, il y a toujours des enseignantes comme Marie-Josée et Erika dans la classe. Toujours...)