samedi 8 décembre 2012

Dans le libraire

Un encart, aujourd'hui, dans mon journal quotidien : le libraire, une édition spéciale du bimestriel des librairies indépendantes du Québec.


Oh! Surprise! Dans sa chronique (à la page 49), Nathalie Ferraris parle de mon roman Le père Noël a la varicelle, dont je vous avais parlé ici. Elle dit:

"Tout à fait charmante, cette histoire de Noël fait sourire à de nombreuses reprises. Le rouge colore certaines mots et, en plus de donner de la vie aux joyeuses illustrations de Benoît Laverdière, il rend bien tous les picots dont s'accompagne la varicelle. Une histoire qui fait rigoler... et se gratter!"

 Mon premier cadeau de Noël...

mardi 6 novembre 2012

Noël n'est plus si loin...

L'Halloween passée, Noël à nos portes! Je vous présente la deuxième nouveauté dont je vous ai parlé ici.


Un roman pour les 6 à 10 ans, illustré par Christine Battuz. Je le trouve beau! Dans la collection Sésame, aux Éditions Pierre Tisseyre.

Voici ce que dit la quatrième de couverture:
Jeanne s'apprête à vivre son premier Noël depuis la séparation de ses parents. Malgré tout, il y a de la magie dans l'air ! En classe, madame Amélie lit la légende d'un sapin tout décoré en pleine forêt. Jeanne bondit : elle a déjà vu cet arbre ! Son enseignante a beaucoup de difficulté à la croire. Son père propose alors d'organiser une sortie en forêt pour montrer à tous le sapin magique. Mais ce projet devient vite plus compliqué que prévu.

jeudi 1 novembre 2012

Un geste important et facile à poser

Offrez à un enfant un coup de foudre pour la lecture!

En novembre et décembre, la Fondation pour l’alphabétisation vous invite à partager votre goût de la lecture en achetant un livre neuf à un enfant (0 à 12 ans) pauvre de votre région. Par ce simple geste, vous contribuez à prévenir les difficultés de lecture et d’écriture pouvant mener au décrochage scolaire, puis à l’analphabétisme.

Transmettez votre goût de la lecture en achetant un livre jeunesse neuf et en demandant la trousse de don de La lecture en cadeau dans l’une des librairies ou bibliothèques participantes (aussi disponible au Salon du livre de Montréal). Utilisez le signet inclus dans la trousse pour rédiger un mot d’encouragement personnalisé à l’enfant qui recevra votre livre.

Pour tous les détails, consultez la section Enfants du fondationalphabetisation.org ou communiquez avec la Fondation au 1 800 361-9142.

mercredi 3 octobre 2012

Noël est encore loin, mais...

Noël semble encore loin, mais nous y serons dans moins de trois mois. Et c'est bientôt, si ce n'est déjà fait, que les livres de Noël envahiront les tablettes des librairies. Cette année, j'aurai deux nouveautés "de Noël" sur ces tablettes (ou, encore mieux, sur des présentoirs). Voici la première:

illustrations de Benoît Laverdière
 
Si le titre vous dit quelque chose, c'est que cette histoire a déjà été publiée en album. Elle est reprise en format miniroman (qui se glisse à merveille dans un bas de Noël!).

Vous pouvez lire et voir un extrait en cliquant ici.

La deuxième nouveauté est à venir en novembre, à temps pour le Salon du livre de Montréal, promis, promis (dixit mon éditeur).

lundi 24 septembre 2012

Trintignant, les poètes et moi

Hier soir, je suis allée voir et entendre Jean-Louis Trintignant dans le spectacle TROIS POÈTES LIBERTAIRES DU XXe SIÈCLE : PRÉVERT, VIAN, DESNOS, au théâtre Outremont, dans le cadre du Festival international de la littérature. Divine soirée! Si vous voulez écouter un extrait, cliquez ici. C'est qu'il a 81 ans, ce monsieur Trintignant! Mais quelle présence, quelle voix chaude! Et quelle mémoire, malgré deux ou trois oublis qu'on lui pardonne aisément (j'aimerais bien, moi, avoir autant de mémoire que cet homme en a à 81 ans!).


© Alexandre Vernerey
 
Cela m'a rappelé (du moins, dans ma pauvre mémoire ...) que j'ai découvert la poésie grâce à Prévert. Je me souviens encore aujourd'hui de ce que j'éprouvais en lisant ses poèmes. Avec peu de mots on peut dire des choses importantes. Avec des vers tout simples, on émeut les autres, on fait valser la langue française, on crée une musique pour les oreilles.

"... sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur." (Le cancre)

"Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau." (Pour faire le portrait d'un oiseau)


Des mots importants, quand on est adolescente.

dimanche 16 septembre 2012

Un après-midi au cimetière

C'est fou tout ce qu'on peut photographier dans un cimetière. Des bouts de vie ici et là. Des bouts de mort, fatalement. Des drames, sûrement.
Des oeuvres d'art. Pour celle-ci, voici la signature:
Un ange esseulé:
Un autre terrassé:

Et le trésor de la journée:

vendredi 7 septembre 2012

Déphasée

Je me sens un peu déphasée. Parce que c'est le 7 septembre et que mon dernier message sur ce blog remonte au 12 juillet. Avant les vacances. Depuis, je suis allée en vacances, j'ai écrit, j'ai travaillé, j'ai réécrit et j'ai travaillé.

Revenons aux vacances. Je parie que, tout comme moi, vous êtes doués pour les vacances. J'ai vécu à plein mon "merveilleux duo pour des vacances". J'ai aussi pris des photos, pour saisir les moments. Celle-ci, qui m'a fait penser au livre Miss pissenlit de cette auteure:


Celle-ci, que j'ai croquée sur le vif quand deux fillettes marchaient sur la plage:
 
 
Ou encore celle-ci, alors que j'ai assisté au spectacle d'un couteau qui est entré progressivement dans le sable, à la verticale. Il y a une bête qui travaille fort, là-dedans!


Bon, c'est septembre. On range les photos et on passe à autre chose. Tiens, c'est la rentrée littéraire! Oui, tout recommence: le travail, la routine, le ménage d'automne, le tri dans les vêtements... Heureusement, de nouveaux livres nous attendent! Sans compter ceux qu'on n'a pas eu le temps de lire cet été.

Bonne rentrée, littéraire et autre...

dimanche 6 mai 2012

Lurelu, la revue tant attendue...

Trois fois par année, tous les auteurs jeunesse québécois qui ont publié dans l'année l'attendent impatiemment. Qui? Quoi? Lurelu! "La seule revue québécoise exclusivement consacrée à la littérature pour la jeunesse", comme il est écrit sur sa couverture. On l'attend, oui, mais on la craint aussi... Car on ne sait jamais. On sait que son nouvel album ou roman y sera probablement recensé, mais on ne sait pas si la critique sera bonne, mitigée ou dévastatrice. Qu'elle aille dans un sens ou dans l'autre, elle aura d'abord un effet sur le moral de l'auteur...

Cette fois-ci, j'ai dit "Ouf!", "Youpi!", "Ah!":
Et encore merci à Ninon Pelletier, qui a su mettre mes mots en images de si belle façon!

lundi 23 avril 2012

Bien avant l'université

Aujourd'hui est la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Cette Journée n'attirera pas les foules dans les rues, mais il est très facile de la célébrer chez soi ou tout près. En lisant. En écrivant. En se renseignant sur le droit d'auteur.

On peut aussi visiter le site de la JMLDA de l'UNESCO et participer selon les 8 suggestions énoncées. J'aime bien celles-ci:
  • Partagez votre passion pour un auteur et offrez ses livres autour de vous !
  • Laissez un livre sur un banc, dans un parc ou dans le métro, en y ayant glissé une note disant "Bonne journée du livre et du droit d'auteur !"
On peut aussi réfléchir aux impacts qu'aura la loi C-11 du gouvernement Harper.

On peut aussi étendre la portée de cette Journée à la situation du livre dans les écoles. Les auteurs(es) qui font des rencontres dans les écoles le savent. Les bibliothèques sont en désuétude, les bibliothécaires sont rares, voire totalement absents, les parents bénévoles tiennent les bibliothèques scolaires à bout de bras. Un constat triste et alarmant pour les gens du milieu du livre. Une grosse peine qui s'accumule dans le coeur des auteurs(es). Une peine en partie égoïste, si l'on veut, car on vend moins de livres, mais surtout un chagrin (d'école!) sincère pour ces enfants dont on trace l'avenir à coups de millions de dollars en ordinateurs et en tableaux interactifs. Dans la foulée, on oublie d'investir dans les bibliothèques, dans les services d'orthophonie et d'orthopédagogie, dans un ratio raisonnable enseignants/élèves. Cette situation est d'autant plus triste que ses effets les plus négatifs se font davantage sentir en milieu défavorisé. L'iniquité commence bien avant l'université.

En tant qu'auteure inscrite au Répertoire La culture à l'école, je me suis promenée un peu partout au Québec avec mes livres dans mon sac. J'ai parlé à des enseignantes qui m'ont dit que plusieurs enfants de leur classe n'avaient aucun livre à la maison. Aucun. Zéro. Pas facile pour les enseignants non plus... J'ai vu d'anciennes bibliothèques remplacées par des salles d'ordinateurs.

J'ai rencontré aussi, heureusement, des enseignants passionnnés des livres qui utilisent toutes sortes de moyens pour transmettre leur passion à leurs élèves. Un de ces moyens est d'inviter des auteurs à l'école, des auteurs qui voient des étincelles s'allumer dans les yeux des jeunes lorsqu'on leur parle de livres, lorsqu'on leur raconte une histoire. Or, pour attiser les flammes, pour qu'un feu prenne, il faut souffler sur les étincelles. Au Québec, non seulement aucun souffle ne vient du côté des décisions gouvernementales, mais on a utilisé sans scrupules l'éteignoir .

Ce soir, au souper, pourquoi ne pas mettre une pile de livres au centre la table entourée de bougies? Attention: le feu pourrait prendre!

samedi 7 avril 2012

Bienvenue en Italie!

Après les quelques jours passés à la Foire du livre jeunesse de Bologne, j'ai eu le privilège d'aller rencontrer des élèves de 11-12 ans dans une classe de français d'une école de Ghedi, à proximité de Brescia. Là-bas, en plus de l'anglais, les élèves apprennent une troisième langue et plusieurs choississent le français. C'est grâce à Riccardo, "mio principe in Italia", et à son enseigante Annamaria (l'enthousiasme incarnée!) que j'ai pu discuter pendant une heure avec d'adorables jeunes Italiens de toutes origines. Une vraie classe multiethnique comme on en a beaucoup ici. Des sourires craquants, des regards avides de connaissances, des visages qu'on voudrait graver à jamais dans notre mémoire.

L'accueil fut des plus chaleureux. On "m'attendait". Annamaria leur avait lu quelques-uns de mes livres, dont Le père Noël a la varicelle et Le prince de la ville. Les élèves m'ont remis un cadeau, le plus beau des cadeaux pour une auteure: un cahier de dessins des élèves. Des dessins inspirés de mes livres, des dessins de Pâques, des dessins de bienvenue ou d'au revoir.

Des dessins d'illustrateurs et illustratrices en puissance, dont celui-ci de Federica:


et celui-ci de Fahd:





Et, enfin, le dessin abstrait de Riccardo, inspiré de la Terre et de l'espérance:


Ces jeunes sont-ils différents des jeunes Québécois? Pas tant que ça... Ils adorent la pizza et les lasagna... Ils veulent devenir vétérinaire, avocat, ballerine, joueur de foot, informaticien... Ils aiment qu'on leur parle des livres... Leur passion est à la hauteur de celle que leur transmet leur enseignante...

Le temps a passé trop vite dans cette classe ornée d'une banderolle de bienvenue. J'en suis sortie émue d'avoir reçu autant d'amour, et triste à la pensée que c'était déjà fini... Merci à Annamaria, merci à Riccardo, merci à tous les élèves! Je vous laisse avec cet au revoir d'Eleonora:

samedi 31 mars 2012

À Bologne, on aime les livres

J'ai eu la chance d'aller à la Foire du livre jeunesse de Bologne, qui s'est déroulée du 19 au 22 mars dernier. Difficile de croire, lorsqu'on parcourt les allées sans fin de cette foire, que le livre papier est en voie de disparition. Difficile d'y croire aussi à voir le grand nombre de librairies dans la ville. Je n'ai aucune statistique sur le ratio librairies/habitants, mais j'ai eu l'impression que chaque résidant de la ville n'avait pas loin à aller pour s'acheter un livre. C'est peut-être une illusion... Mais ça, par contre, ce n'est pas une illusion:
Dans un petit centre commercial, sur le chemin menant à la foire, il y avait ces livres qui pendaient dans le vide, invitant les passants à les prendre, les feuilleter, les lire. Cet homme était très concentré sur sa lecture:
N'est-ce pas une bonne idée? Une façon très simple et peu coûteuse d'inciter les gens à lire!

jeudi 29 mars 2012

Simon et les grands cornichons

Il est beaucoup question d'intimidation ces temps-ci. Un problème universel pour lequel on n'arrive pas à trouver une solution définitive. Les écoles mettent beaucoup d'efforts pour gérer ce problème récurrent, mais elles n'arrivent jamais à protéger tous les enfants, et en tout temps, de la mesquinerie de leurs semblables. L'intimidation ne se rencontre pas qu'à l'école. Dans la rue, dans son quartier, dans sa famille parfois, et aussi... en voyage. C'est lors d'un séjour à Québec, avec ses parents, que Simon se fera intimider par de "grands cornichons". Et comme dans beaucoup de cas du genre, Simon n'en parlera pas à ses parents. Le silence... Qu'il faut rompre...
Ce 8e titre de la série Simon, publié aux Éditions Pierre Tisseyre, est illustré par Leanne Franson.

mardi 28 février 2012

Une recette pour la relâche

Dans quelques jours, ce sera la relâche. Je vous fais part d'une recette infaillible pour passer de belles journées avec vos enfants.
D'abord, regarder cette page: http://aagratton.blogspot.com/p/mes-publications_30.html.
Vous dressez la liste des livres que vous voulez emprunter à la bibliothèque pour vos enfants.
Vous habillez vos enfants (les plus grands peuvent s'habiller seuls, tout de même).
Vous leur promettez un chocolat chaud au petit café du coin.
À une rue du café, vous bifurquez et dites: "Oh! j'y pense! Je voulais passer par la bibliothèque!"
Vous allez à la bibliothèque en tentant de calmer vos enfants qui vous accusent de ne pas tenir parole.
Vous empruntez au moins trois livres par enfant.
Vous allez enfin au petit café du coin et achetez un chocolat chaud pour chacun de vos enfants (je précise, au cas où vous auriez pensé à épargner quelques sous en n'achetant qu'un seul breuvage, radins que vous êtes!)
Pendant que vous buvez le chocolat, vous refusez que vos enfants regardent les livres que vous venez d'emprunter. Cette étape est très importante. L'interdiction crée l'envie, c'est bien connu. Alors dites"Non, non, non, pas avant d'être de retour à la maison!"
Ne prolongez pas davantage l'attente: revenez à la maison.
Sortez les livres du sac.
Installez vos enfants dans votre lit avec les livres autour d'eux.
Choisissez un livre pour vous et allez vous coucher dans le lit d'un de vos enfants.
Dans votre tête, remerciez-moi de vous avoir fourni cette recette.

Le bonheur, pendant la relâche, ce n'est pas compliqué! ;-)

mardi 14 février 2012

Peut-on être amoureux à 8 ans ?

Je n'y croyais pas. Je ne croyais pas aux histoires d'amour au primaire. Je n'aurais jamais pensé écrire un jour une histoire d'amour pour des enfants. Jusqu'au jour où... Le 13 mai 2008, je rencontrais les élèves de madame Nathalie, à l'école Gentilly à Dorval. Une école primaire, des élèves de 2e année ! Alors que je parlais de Simon, les filles m'ont réclamé une histoire d'amour pour mon prochain livre. Elles étaient si enthousiastes (les garçons, un peu moins...) que j'ai commencé à y croire. Et contre toute attente, j'ai finalement écrit une histoire d'amour pour les 6-9 ans : Simon est amoureux.

Je pensais à cette inspiration romantique en regardant cette vidéo qui circule beaucoup ces jours-ci: http://www.youtube.com/watch?v=RYMMElxXaoM&feature=youtu.be L'amour à 12 ans. Attendrissant, n'est-ce pas ? Et quelle bouille il a, cet amoureux ! Moi, à 12 ans, j'aurais craqué !

Peut-on être amoureux à 8 ans ? Je ne connais pas la réponse à cette question, mais je me dis qu'aujourd'hui est la journée parfaite pour y croire un peu...

mercredi 8 février 2012

Simon et les grands cornichons

Dans ma chronique précédente, j'ai dit que le 8e Simon sortira en février. C'est plutôt autour du 14 mars qu'il sera en librairie. La librairie du Centre en parle déjà sur son babillard Facebook. On y voit même la page couverture!

dimanche 29 janvier 2012

Bientôt, dans une librairie près de chez vous, un 8e Simon

À l'automne 2001 paraissait Simon et Violette, le premier de  ma série Simon publiée aux éditions Pierre Tisseyre. J'étais loin de me douter alors qu'il y aurait sept autres titres dans cette série. Je n'avais rien planifié, mais, à chaque fois que je terminais l'écriture d'un Simon, une idée pour une autre aventure de Simon fermentait dans ma tête. E voilà qu'un huitième tome paraîtra en février. Je ne vous révèle que le titre: Simon et les grands cornichons. Je vous dis aussi que cette histoire se déroule dans la ville de Québec. Elle est magnifiquement illustrée par Leanne Franson!

J'ai très hâte d'aller présenter ce dernier-né au Salon du livre de Québec!

dimanche 15 janvier 2012

Mon nom est trop long

Je navigue assez aisément sur Facebook. Voilà que je me suis mise à Twitter! Un autre univers à découvrir, à apprivoiser pas à pas. Je ne comprends pas tout encore.

Tout est court sur Twitter. Le mode télégraphique a ses avantages, sauf quand on se nomme Andrée-Anne Gratton. Car dans mon nom, il y a trop de caractères (à moins que ce soit "caractère"? ;-)). Mon nom d'utilisatrice ne peut pas être Andree_Anne_Gratton. Il a fallu que je l'abrège à A_A_Gratton. Bien sûr, mon nom au complet apparaît à côté, mais ça fait tout de même drôle...

Si vous voulez vous abonner, c'est ici: https://twitter.com/#!/A_A_Gratton
Vais-je tweeter plus souvent que je blogue? Je ne sais pas encore... À suivre...